En septembre 2021, Angelo Sebastian Dumitrescu poussait pour la première fois les portes du campus de l’ESME, l’école d’ingénieurs généralistes. La consécration après deux années de classes préparatoires intensives en MPSI/MP et le concours d’entrée. 5 ans plus tard, son diplôme et un CDI en poche, il nous raconte son expérience au sein de notre école d’ingénieurs.
Peux-tu te présenter ?
Bonjour, je suis Angelo Sebastian Dumitrescu, alumni de la promo 2023 et de la majeure Biotech et numérique. Dans la vie, j’adore le cyclisme, la pâtisserie, le cinéma, la musique et les sciences… Et c’est plutôt de ce dernier point qu’on va parler !
Quel est ton parcours ?
Après mon bac, j’ai décidé de suivre deux années de classes préparatoires au lycée Albert Schweitzer, au Raincy. Je me suis naturellement orienté vers une classe préparatoire scientifique, en l’occurrence une prépa MPSI (mathématiques, physiques et sciences de l’ingénieur). Cette formation dure un an et met l’accent sur les mathématiques et la physique, même si on étudie également d’autres matières comme la chimie, l’informatique, les sciences de l’ingénieur ou les langues vivantes. J’ai ensuite continué sur ma lancée avec une année en prépa MP (mathématiques-physiques). Ce parcours (une année de prépa MPSI, une seconde de prépa MP) est assez classique, il a l’avantage d’offrir des bases très solides en sciences et de préparer aux concours d’entrée des écoles d’ingénieurs. Dans mon cas, du concours CPGE EPITA-IPSA-ESME.
Pourquoi avoir choisi le concours CPGE EPITA-IPSA-ESME ?
Pour intégrer le cycle ingénieur de l’ESME après une prépa CPGE, il faut obligatoirement passer par le concours CPGE EPITA-IPSA-ESME. Ce qui jusque là est assez logique ! Mais, ce concours un peu spécial, car comme le nom le laisse deviner, il est commun à trois écoles, toutes membres du groupe IONIS : l’EPITA, l’IPSA et, bien sûr, l’ESME. La première est une école d’ingénieurs spécialisée en informatique ; la seconde une école d’ingénierie aérospatiale et aéronavale. De mon côté, je ne souhaitais pas me spécialiser tout de suite. Je savais que j’aimais l’informatique et je souhaitais continuer à en faire, mais je voulais également continuer à découvrir d’autres domaines. C’est pourquoi l’ESME, avec sa formation généraliste, était le choix parfait pour moi !
Comment se sont déroulées les épreuves du concours ?
Le concours est composé de plusieurs épreuves :
- 3 épreuves écrites : une de mathématiques, une d’anglais et une d’option (Mathématiques II, Physique, Sciences Industrielles et Sciences du Numérique) à choisir, notamment en fonction de sa prépa.
- 2 épreuves orales : un entretien de motivation et un oral de créativité et d’innovation où les candidats sont en groupe de 4 à 6 et doivent résoudre, ensemble, un cas pratique.
Dans mon cas, les choses ont été un peu différentes puisque les épreuves se sont déroulées en pleine pandémie du covid-19 ! Conséquence, nous avons eu un concours totalement adapté, focalisé sur les épreuves écrites, regroupées sur une seule et même journée. Malgré tout, ça s’est très bien passé, la preuve, j’ai été pris !
Qu’est-ce que tu as préféré de tes années passées à l’ESME ?
C’est une large question ! Si on s’intéresse uniquement aux cours, mon préféré est clairement celui de Natural Language Processing, que j’ai suivi en dernière année. C’est une matière dérivée du machine learning et du deep learning, c’est vraiment passionnant. Surtout, notre professeure était, à côté de ses interventions à l’ESME, une professionnelle du domaine, qui était donc confrontée aux avancées et aux enjeux concrets du sujet. Cela fait toute la différence : elle avait une approche centrée sur la pratique plus que la théorie, j’ai appris et découvert plein de choses. Je ne me suis pas du tout orienté dans cette voie, mais j’en garde quand même un excellent souvenir !
Tu fais quoi aujourd’hui ?
J’ai eu la chance de faire mon stage de fin d’études au sein de HeadMind Partners, acteur majeur du conseil en cybersécurité, en projets numériques et en intelligence artificielle. Ce stage a débouché sur un CDI. Cela fait maintenant un an que je suis consultant Data au sein de l’entreprise. Actuellement, je suis en mission pour AXA Go. Pour eux, je jongle entre plusieurs missions : la gestion des flux de données, la création de modèle Excel et Power Bi pour faire de la Data Validation, du crunch de Data pour rendre la donnée utilisable et exploitable et, pour couronner le tout, un peu de gestion de projet en mode agile. Mon quotidien est bien chargé et surtout, très varié, ce qui est génial : j’apprends de nouvelles choses chaque jour !
En quoi ta formation à l’ESME a-t-elle été déterminante dans ton parcours ?
La pédagogie de l’école a joué un rôle assez central dans mon parcours. Concrètement, à l’ESME une vraie place est laissée aux travaux de groupe. Avec les autres étudiants, on est amenés à collaborer sur des projets de la même manière que sur le monde du travail. Cela permet d’intégrer très vite les manières de faire, les codes, et donc de s’insérer beaucoup plus facilement une fois diplômé. En plus de cela, mes professeurs m’ont toujours encouragé à poser des questions, à développer mon esprit critique. Aujourd’hui, c’est ce qui me permet de toujours m’améliorer.
Un message pour les étudiants qui s’apprêtent à passer le concours d’entrée CPGE ?
Ne vous fermez aucune porte ! L’ESME permet d’avoir un grand choix de cursus, c’est une vraie chance !
L’ESME forme en 5 ans des ingénieurs pluridisciplinaires capables de donner sens aux innovations et d’accompagner les transformations énergétique et numérique des entreprises et des organisations. Sa formation est reconnue par l’État et accréditée par la Commission des titres ingénieurs (Cti) ainsi que la conférence des Grandes Écoles. Parmi ses domaines d’expertises : le numérique, l’intelligence artificielle, la robotique et l’énergie.
Envie d’en savoir plus sur le concours CPGE des écoles d’ingénieurs ESME, IPSA et EPITA ? C’est par ici.