La théorie, c’est une chose. La pratique, une autre. Comme l’apprenti forgeron qui manie le marteau et l’enclume jusqu’à devenir un artisan confirmé ; l’étudiant ingénieur doit manipuler et découvrir ses futurs outils de travail pour devenir un expert. Autant de techniques et de savoirs qui, au risque de ne pas vous surprendre, ne s’apprennent pas du jour au lendemain !
À l’ESME, l’application des concepts vus en cours, notamment grâce aux machines de pointe des laboratoires de l’ESME, fait partie intégrante de la formation. Une différence qui fait toute la différence, comme le confirment Stéphane Matyas et le Dr. Douglas Baney, respectivement Directeur des opérations et Corporate Director of Education au sein de Keysight, 1er fournisseur mondial d’outils et de technologies de mesure et de tests.
Des équations à l’application : l’urgence de former à la réalité du métier d’ingénieur
«Quand on recrute un ingénieur tout juste diplômé, s’il n’a jamais été confronté aux usages de l’entreprise, il faut compter 18 mois de formation à temps complet pour adapter son cursus à la réalité de nos métiers. Malheureusement, nous n’avons plus le temps de faire cela. Les cycles d’innovation sont bien trop courts.»
Le constat est posé. En 2024, l’innovation est toujours plus rapide et les usages n’ont de cesse de se transformer. L’intelligence artificielle, sur toutes les lèvres ces derniers temps, n’en est qu’une des nombreuses facettes.
Conséquence : l’agilité et la capacité à s’adapter rapidement sont devenues des compétences clés chez l’ingénieur. Plus que jamais, les jeunes diplômés doivent réussir à s’intégrer dans l’entreprise pour en comprendre, le plus rapidement possible, les usages et les fonctionnements jusqu’à les faire leurs.
« Aujourd’hui, un bon ingénieur, c’est un ingénieur qui sait s’adapter et passer d’un projet ou d’un dispositif, à un autre. C’est la clé pour mener à bien sa carrière. »
Dr. Douglas Baney, Corporate Director of Education de Keysight France
À l’ESME, nous sommes persuadés qu’ils ne peuvent le faire seuls. Qu’une bonne formation d’ingénieur est celle qui prépare ses élèves à la réalité du métier et aux évolutions professionnelles.
Écouter le secteur pour mieux adapter les études d’ingénieur
Pour pouvoir préparer nos étudiants à la réalité du monde de l’entreprise, nous avons le devoir, en tant qu’école d’ingénieur, de vérifier l’adéquation entre, d’une part, nos formations et, de l’autre, les besoins du secteur. Dès lors, c’est une relation gagnant-gagnant qui se met en place. Pour les entreprises, qui ont alors accès à des candidats en mesure de répondre à leurs problématiques. Pour les étudiants, qui, leur diplôme en main, ont une véritable expertise.
« Nous sommes très fiers d’être partenaire de l’ESME. Les partenariats noués entre les entreprises et les écoles d’ingénieurs sont cruciaux. Ils permettent de faire évoluer les programmes pédagogiques et, ainsi, de mieux répondre aux réalités de la vie professionnelle. Les référents industrie, qui viennent capture ces changements pour les intégrer au cursus sont un élément différenciant de taille. »
Stéphane Matyas, Directeur des opérations de Keysight France
Fort de ces discussions avec les professionnels du secteur, l’ESME a fait de la pratique un concept clé de ses formations et, de l’ouverture, l’un des trois piliers de son identité.
Développer les bonnes compétences pour (bien) se former à l’ingénierie
La recherche est au centre de notre formation en ingénierie. Dès la première année, les élèves mettent en application leurs cours au travers de différents projets portés par les laboratoires de l’ESME. L’enjeu : leur permettre d’explorer, de créer et d’innover, avec du matériel de pointe, symbole des différents partenariats noués entre notre école d’ingénieur et les entreprises. Leur donner l’occasion de tester, de comprendre et d’utiliser leurs futurs outils de travail. Créer l’étincelle, celle qui les poussera à aller plus loin, à repousser les limites et, surtout, à trouver la voie dans laquelle ils s’épanouiront.
« La recherche en laboratoire, surtout avec des équipements technologiques de pointe comme ceux offerts à l’ESME, constitue un véritable tremplin. Cela permet aux étudiants de se former, mais également de s’ouvrir à d’autres mondes. Peut-être même de leur donner envie de découvrir d’autres domaines d’applications. C’est crucial pour leur permettre de développer leur curiosité. »
Dr. Douglas Baney, Corporate Director of Education de Keysight France
En somme : devenir ingénieur, c’est bien plus qu’avoir suivi une formation et avoir obtenu son diplôme. C’est également posséder et faire grandir des compétences clés : la proactivité, l’adaptabilité, l’ouverture et la curiosité.
« Par définition, l’ingénieur est un couteau suisse. Il a les connaissances pour faire, mais au-delà des « simples » compétences, il faut lui donner les clés et les outils pour pouvoir faire. Et le goût de la découverte. »
Stéphane Matyas, Directeur des opérations de Keysight France
Un grand merci à Keysight !
Toute l’équipe de l’ESME (et surtout ses étudiants) remercie plus que chaleureusement Keysight et son Président Thierry Locquette pour leur engagement et leur soutien pour équiper nos laboratoires. Grâce à ce partenariat, initié par Mohamed Karray, enseignant-chercheur en systèmes embarqué et Abdussalam Gemal, responsable pédagogique de l’apprentissage, nos étudiants ont désormais l’occasion de travailler sur du matériel de pointe, permettant de les préparer au mieux à leur future carrière.
Stéphane Matyas et le Dr. Douglas Baney, respectivement Directeur des opérations et Corporate Director of Education au sein de Keysight, présentent les machines de mesures offertes par le groupe aux laboratoires de l’ESME.