Nicolas Felis et Thibault Masse (ESME Sudria promo Bachelors 2023) sont tous les deux étudiants du nouveau Bachelor cybersécurité des objets connectés proposé par le campus parisien de l’école et développé en partenariat avec l’EPITA. Actuellement en 1re année, ils expliquent ce qui les a poussés à suivre cette formation en trois ans pensée pour offrir à ses diplômés la capacité de répondre directement aux besoins des entreprises du fameux « Internet des Objets » (IoT). L’occasion de découvrir deux profils au parcours différent, mais réunis par l’envie d’explorer le monde de l’informatique.
Que faisiez-vous avant de devenir étudiants à l’ESME Sudria ?
Nicolas : Au tout départ, j’avais pour projet de faire médecine afin de pouvoir aider les gens, mais j’ai vite été refroidi par le temps et la quantité de travail que ces études pouvaient représenter. Je me suis alors recentré sur mon intérêt pour l’informatique et la robotique en me disant qu’à défaut de devenir médecin, je pourrais toujours participer à la création de robots ou de prothèses. J’ai alors commencé mes études supérieures à la fac, en maths-info à Paris-Descartes, mais cela ne m’a pas plu. Il me fallait une autre forme d’apprentissage, moins centrée sur l’autonomie. C’est comme ça que j’ai décidé de rejoindre ce Bachelor proposé par l’ESME Sudria.
Thibault : Moi, je viens d’une Terminale STI2D et, comme j’ai toujours été dans une filière technologique, j’ai d’abord pensé à faire une prépa après le Bac. Mais voilà, comme la prépa allait me demander énormément de travail personnel et que je préférais être entouré pour mes études et avoir un cadre pour bien comprendre, j’ai préféré m’orienter vers ce Bachelor. Je savais qu’en l’intégrant, j’allais pouvoir avoir des professeurs auprès de moi pour m’accompagner et répondre à mes questions.
Pourquoi avoir choisi le Bachelor cybersécurité des objets connectés et pas un autre ?
Nicolas : Parce qu’il y a plus de coding et d’électronique que dans les deux autres Bachelors de l’ESME Sudria Paris, qui sont davantage centrés sur l’énergie – un domaine qui ne m’attire pas tellement.
Thibault : En STI2D, comme j’étais déjà pas mal axé sur la modélisation 3D et le développement durable, j’ai logiquement intégré le Bachelor optimisation des bâtiments intelligents à mon arrivée au sein de l’école. Cela dit, au fur et à mesure des cours, j’ai plutôt ressenti l’envie de goûter à de nouvelles choses et c’est pour cela que j’ai demandé à rejoindre finalement ce Bachelor en début du deuxième semestre. Et je ne regrette pas mon choix !
Nicolas Felis
Avant d’arriver à l’ESME Sudria, est-ce que la cybersécurité et l’Internet des Objets étaient des sujets qui vous parlaient ?
Nicolas : Pas mal, oui, notamment les objets connectés ! Je m’étais déjà intéressé aux drones, à la domotique… Pour la cybersécurité, j’ai commencé à regarder ça de plus près car le sujet apparaissait souvent dans des films au cinéma… Forcément, cela m’a donné envie de creuser et de lire des articles.
Thibault : Moi, pas tellement et c’est justement grâce à cette année que j’ai pu commencer à me plonger dedans.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pour le moment dans le cadre de votre formation ?
Nicolas : Pour ma part, c’est l’électronique. C’était la première fois que j’en faisais réellement – je ne compte pas les petits montages en physique réalisés au lycée. Au premier semestre par exemple, on a pu créer un projet de détecteur de présence humaine. C’est vraiment bien !
Thibault : C’est vrai qu’on était surtout sur de la théorie au lycée. Là, cette année, on peut vraiment toucher et faire les choses nous-mêmes. On a de la théorie aussi, bien sûr, mais surtout des projets à mener et c’est ça qui me plaît.
Nicolas : D’ailleurs, les projets sont réalisés en binôme et le binôme change à chaque semestre. Cela nous apprend à travailler en équipe et à bien séparer un projet pour le mener à bien.
Thibault Masse
Une autre composante importante du Bachelor, c’est le semestre à l’international qui intervient en début de 2e année et s’effectue à Prague en République Tchèque ou à Vilnius en Lituanie. Vous l’attendez avec impatience ?
Nicolas : J’ai hâte de partir ! Déjà parce que j’aime bien voyager, mais aussi pour découvrir une autre méthode d’apprentissage.
Thibault : On va dire que j’appréhende un peu plus ce moment car je ne suis jamais parti seul à l’étranger jusqu’à présent et que je n’ai pas un excellent niveau d’anglais. Mais bon, ce sera l’occasion de pouvoir m’améliorer à ce niveau. C’est du bon stress !
Le Bachelor se veut aussi très professionnalisant, avec notamment le rôle joué par les stages. Avez-vous déjà trouvé le vôtre ?
Nicolas : Oui ! Je vais effectuer le mien dans une entreprise de services informatiques, EGA Services. Là-bas, je vais faire du codage en Python pour développer une plateforme. Pour la petite histoire, c’est un de mes professeurs qui m’a aidé à le trouver.
Thibault : Moi aussi. Ce sera un stage dans le domaine de la cybersécurité au sein d’une entité du Groupe Covéa. Durant celui-ci, je vais travailler aux côtés d’alternants pour les accompagner durant les deux mois sur un projet qu’ils ont à mener au sein de l’entreprise. Cela va me permettre de découvrir des facettes que je ne connais pas encore.
Dès la 2e année, en plus du semestre à l’international, vous allez aussi pouvoir travailler en collaboration avec des entreprises durant le cursus, comme par exemple Bouygues Telecom sur l’aspect cybersécurité. Cela vous intéresse ?
Nicolas : Je pense que cela ne peut être que positif car qui dit collaboration dit travail d’équipe. Ça va nous mettre dans le bain !
Thibault : Et cela sera aussi une expérience supplémentaire et une ligne de plus à ajouter sur notre CV.
Enfin, même si vous n’en êtes qu’au début, avez-vous déjà une idée de ce que vous souhaitez faire plus tard ?
Nicolas : J’aimerais créer ma propre entreprise, mais cela ne sera pas pour tout de suite car, après le Bachelor, j’espère pouvoir poursuivre mes études en intégrant le Cycle Ingénieur de l’école, histoire de me spécialiser encore davantage. Ensuite, je pense d’abord travailler un temps en entreprise, toujours dans le domaine des prothèses robotiques, avant de me lancer dans l’entrepreneuriat.
Thibault : Comme Nicolas, j’aspire à poursuivre avec le Cycle Ingénieur après le Bachelor. Par contre, je ne suis pas sûr de vouloir monter mon entreprise ! Je suis plus attiré par l’idée d’en rejoindre une pour travailler dans la cybersécurité. Une entreprise comme Thales m’intéresse beaucoup par exemple !